Consommer local
Les textiles sont collectés auprès de particuliers et d’associations de la région puis triés dans mon atelier à Grenoble. Là, je crée et compose les modèles en mixant les matières, les couleurs, pour donner à ces tissus une nouvelle vie qui a du sens et de la valeur. Aboodabi a son savoir-faire français et privilégie le circuit court.
Pourquoi ce nom de marque
C’est en réalité un nom à décomposer “à bout d’habits” (Aboodabi), car je travaille avec des morceaux de vêtements notamment, mais également parce que nous n’en viendrons jamais à bout de nos habits, nous pourrons toujours recréer quelque chose avec (lorsqu’un vêtement n’est absolument plus utilisable, alors on peut s’en servir de rembourrage pour un pouf par exemple).
Consommer unique
Mes créations étant réalisées avec des textiles collectés, j’ai donc une palette de petites pièces de tissus aussi différentes les unes que les autres tant en terme de couleur que de motifs ou de composition. Chaque ouvrage est un assemblage créatif de ces pièces de tissus, pensé, minutieusement réfléchi pour que tout s’accorde, et est donc tout à fait unique.
Le saviez-vous ?
“Sur les 5 millions de tonnes mises sur le marché, près de 4 millions de tonnes de textiles, neufs ou usagés, sont jetés en Europe chaque année .” (informations tirées de France Inter à retrouver ici).
Consommer responsable
Il est temps de dire stop à la fast fashion ! Il y a beaucoup trop de matière première sous nos yeux, disponible, qui attend simplement d’être réutilisée pour de meilleurs jours; nul besoin de consommer de l’eau et de l’électricité pour créer de la nouvelle matière, qui sera jetée tout aussi vite et inutilement.
Aboodabi utilise cette matière première existante et laissée de côté, et s’inscrit donc dans une démarche éthique et éco-responsable afin de respecter au mieux notre environnement.
Le saviez-vous ?
“La mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année : un impact plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Tout est dit ? Même pas. Il y a aussi la question de l’eau : 4 % de l’eau potable disponible dans le monde est utilisée pour produire nos vêtements : un tee-shirt se fabrique avec l’équivalent de 70 douches et pour un jean, on parle de 285 douches, ce qui représente de 7000 à 10 000 litres d’eau.” (informations tirées de “L’info durable” à retrouver ici).
Consommer juste
Nous nous sommes habitués aux prix excessivement bas de la concurrence étrangère. Et nous avons perdu de vue les prix justes, dans tous les domaines de la consommation. En France, pour toucher l’équivalent du salaire minimum , un artisan doit avoir un coût de main d’œuvre d’environ 30€ par heure de travail.
Les prix Aboodabi
Chez Aboodabi, il n’y a pas d’intermédiaire de conception ni d’intermédiaire de vente, tout se passe entre vous et moi. J’estime que vous avez le droit de savoir ce que vous achetez, et de savoir pourquoi vous l’achetez à ce prix-là.
La conception correspond quasiment à la totalité du prix d’un produit. En effet, la main d’œuvre est la partie la plus coûteuse car elle prend beaucoup de temps. Contrairement à une production classique, l’upcycling est certes nettement moins cher en coût de matières premières, mais il est beaucoup plus cher en terme de temps de conception et de confection. En effet, je travaille avec des petites pièces de tissus et chaque création est unique et donc mûrement réfléchie, ce qui prend du temps.
Le prix d’une création équivaut donc au coût de main d’œuvre selon le nombre d’heures passées sur la création (le coût de main d’œuvre étant de 25€ bruts/heure) ajouté aux coûts de packaging et de fournitures.